Lors de la célébration du mariage, l’officier d’état civil lit les articles 212 et suivants du code civil de la loi belge. Cette lecture n’est pas une simple formalité car elle informe les époux sur leurs engagements respectifs: ils se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance.
Pour l’Eglise, le mariage célébré religieusement est un sacrement fondé sur quatre piliers : liberté, fidélité, indissolubilité, fécondité. Il est intéressant de constater que la structure du mariage judéo-chrétien, contenant l’indissolubilité (pas de divorce autorisé) et l’exclusivité (fidélité) correspondait à la fonction fondamentale qu’on lui attribuait : la procréation. Auparavant, l’institution du couple avait pour fonction de combler les besoins primaires des individus et leur permettre de profiter d’une stabilité et d’une sécurité; toutefois, il n’était pas nécessaire que la relation soit épanouissante. Vu les conditions de vie difficiles, on cherchait à assurer son bien-être matériel. Aujourd’hui, ce bien-être est relativement assuré pour tous, les aspirations ayant trait au couple ont donc changées; sa fonction est désormais d’être un lieu « d’épanouissement mutuel. »
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